2017, au Népal, dans les rues de Katmandou, une discussion avec un guide indien. Il me demande mon prénom, je lui réponds
« Amandine ». Il sourit et dit « Anandita ». Pensant que ma prononciation l’avait trompé, je répète « Amandine, je m’appelle Amandine ».
Sûr de lui, il répète « Anandita. Tu t’appelles Anandita. Dans mon pays, cela signifie “celle qui apporte le bonheur.” »
J’avais ouvert mon premier lieu de soins en Seine-et-Marne en 2015, mais ses mots ont raisonné assez fort en moi pour que je choisisse de renommer
mon entreprise Anandita.
J’ai découvert la culture ayurvédique en 2016, lors d’un voyage en Inde. J’avais 33 ans. Les voyages lointains, notamment en Asie, m’inspirent et me font vibrer. Celui-ci était un point d’orgue dans ma vie, un rêve puisque j’avais toujours été attirée par l'Inde, sa culture, sa botanique, ses épices…
Je suis restée cinq semaines dans ce pays fascinant.
J’ai intégré la dimension thérapeutique du massage ayurvédique en la laissant me traverser lors d’une cure « Panchakarma » de 21 jours, dans le sud de l’Inde. En isolement pendant trois semaines, je me levais à cinq heures du matin pour faire de la méditation, du yoga ou des pranayamas. Mes journées étaient rythmées par des repas ayurvédiques, des baignades dans la rivière, deux massages par jour, et du repos.
Ce fut un véritable voyage intérieur, spirituel et culturel.
Derrière les effluves de gingembre et de cumin, l’ayurveda est un mode de vie, se déclinant sur le plan physique, émotionnel et mental.
La science ayurvédique considère que le bonheur et le malheur résultent respectivement de l’état de santé ou de maladie de la personne.
En sensibilisant la plénitude et le développement de la connaissance de soi, on tend au mieux-être de l'être humain.
Je crois que j’ai emprunté cette route vers l’ayurveda dès mes 20 ans, en pratiquant et en explorant le yoga, hatha, vinyasa, ashtanga et yin yoga.
Cette route a été sinueuse et je n’ai pas tout de suite réalisé que mon accomplissement – professionnel et personnel – se situait là où je pouvais prendre soin des autres. J’ai d’abord travaillé 13 ans dans le domaine commercial et le management. J’ai tout donné, tout perdu, me suis trouvée.
Par un burn-out, la vie m’a indiqué (un peu brutalement, je l’avoue) que je n’étais pas à ma place. Que les masques et le pouvoir ne m’apportaient rien de bon...
Je me suis assise, je me suis centrée, et j’ai regardé le monde, les autres, des membres de ma famille souffraient physiquement autour de moi.
Elle était à cet endroit, ma place. À mettre de l’énergie pour procurer un mieux-être à ceux qui le souhaitaient et en avaient besoin.
Je me suis formée à différentes techniques de massage, en commençant par le massage ayurvédique en 2014. Au fil des années, j’ai continué à me former, élargissant ma palette et approfondissant ma pratique.
J’aime masser. J’aime apporter du mieux-être. Je sens que le soin que je prodigue va au-delà du toucher du massage, il dépasse l’intention première pour tendre à une forme de réconciliation intérieure pour la personne massée. Le massage est plus grand que moi.
J’ai pu officier dans différents cadres, en proposant des soins ponctuels ou réguliers, à mon cabinet ou à domicile, en spa ou en séjours de détox.
J’apprécie également d’organiser de courts séjours de massages, yoga et méditation.
En janvier 2023, j’ai quitté la Seine-et-Marne pour la Drôme. La vie m’avait déjà amenée à changer de cap, à ralentir, à privilégier l’Être plutôt que le Faire. Suivant la ligne directrice de ma vie, j’aspirais à un environnement encore plus naturel et plus lent : la Drôme m’a ouvert les bras, avec son soleil, ses belles âmes, ses eaux vives et ses montagnes...
Amandine